Comme nous en avions déjà parlé tous les deux, à mon sens, il y a plusieurs montages possibles, plusieurs traductions, pour un même film.
Mais il n'y a qu'un seul bon montage de ce film. Et c'est là que tout se complique...
A propos du montage...
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- Localisation : LYON [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/vendor/twig/twig/lib/Twig/Extension/Core.php on line 1107: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable
A propos du montage...
?... !
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Bonjour, j'arrive un peu tard mais je suis interloqué par ton message, Guido.
Tu dis que la qualité technique et esthétique des plans doit primer par dessus tout dans le dérushage. Le problème avec cette idée, c'est que tu privilégie la volonté d'avoir un film pro, "cinéma", propre, plutôt que la clarté de ton histoire, la lisibilité du propos. Ca veut dire que tu attend un regard technique sur le film (beau plan, impeccable, raccords parfaits, très pro) plutôt chercher à raconter une histoire avec des émotions dedans.
Je suis d'accord pour dire qu'il faut un regard neuf sur ses rushes, et ne pas spécialement s'attacher aux plans difficiles à tourner, mais pour moi l'essentiel du dérushage c'est de s'assurer que le film est lisible et susceptible d'émouvoir. C'est exactement l'inverse de ce que tu dis : pour moi, si jamais y'a un plan un peu moche et tremblant mais qui participe vraiment à expliquer l'histoire, on le garde, et on fera plus propre la prochaine fois.
C'est sûr que souvent le court-métrage sert de vitrine et qu'il faut qu'il soit aussi nickel que possible. Mais surtout pas au détriment de l'histoire.
Et je suis en désaccord sur un autre point, la musique. Quand tu dis que le film doit pouvoir marcher sans, c'est prendre le risque qu'elle semble redondante et inutile. Je crois qu'il faut dans l'idéal monter la musique en même temps que le reste (s'aménager la possibilité de modifier le montage une fois la musique ajoutée), et si on a pas encore la musique, lui garder une place, un rôle, pour qu'elle apporte vraiment quelque chose au film.
Qu'en penses-tu ?
Tu dis que la qualité technique et esthétique des plans doit primer par dessus tout dans le dérushage. Le problème avec cette idée, c'est que tu privilégie la volonté d'avoir un film pro, "cinéma", propre, plutôt que la clarté de ton histoire, la lisibilité du propos. Ca veut dire que tu attend un regard technique sur le film (beau plan, impeccable, raccords parfaits, très pro) plutôt chercher à raconter une histoire avec des émotions dedans.
Je suis d'accord pour dire qu'il faut un regard neuf sur ses rushes, et ne pas spécialement s'attacher aux plans difficiles à tourner, mais pour moi l'essentiel du dérushage c'est de s'assurer que le film est lisible et susceptible d'émouvoir. C'est exactement l'inverse de ce que tu dis : pour moi, si jamais y'a un plan un peu moche et tremblant mais qui participe vraiment à expliquer l'histoire, on le garde, et on fera plus propre la prochaine fois.
C'est sûr que souvent le court-métrage sert de vitrine et qu'il faut qu'il soit aussi nickel que possible. Mais surtout pas au détriment de l'histoire.
Et je suis en désaccord sur un autre point, la musique. Quand tu dis que le film doit pouvoir marcher sans, c'est prendre le risque qu'elle semble redondante et inutile. Je crois qu'il faut dans l'idéal monter la musique en même temps que le reste (s'aménager la possibilité de modifier le montage une fois la musique ajoutée), et si on a pas encore la musique, lui garder une place, un rôle, pour qu'elle apporte vraiment quelque chose au film.
Qu'en penses-tu ?
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- Thorn
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- Localisation : Lyon [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/vendor/twig/twig/lib/Twig/Extension/Core.php on line 1107: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable
Le débat est lancé !
Personnellement, lorsque je monte, je nettoie aussi tout ce qui pourrait abimer le film. Mais avant de faire sauter tout ce qui ne va pas techniquement, je fais sauter tout ce qui ne va pas artistiquement, notamment le jeu des comédiens.
L'image aura beau être magnifique, si le jeu ne va pas, on ne verra que ça. En revanche, un bon jeu, dans une image moyenne, ça passe nickel ! Le spectateur est transporté par l'acteur.
Ensuite, je nettoie ce qui techniquement est moche.
Mais il est vrai que le montage ne doit garder que le suc, l'excellence du tournage.
Quant à la musique, pour moi, elle est aussi importante que les autres aspects artistiques du film et du montage. En revanche un film, qui, à la base, ne fonctionne pas sans musique, ne trouvera dans la musique qu'une béquille. Et là, il n'y a plus d'équilibre...
Personnellement, lorsque je monte, je nettoie aussi tout ce qui pourrait abimer le film. Mais avant de faire sauter tout ce qui ne va pas techniquement, je fais sauter tout ce qui ne va pas artistiquement, notamment le jeu des comédiens.
L'image aura beau être magnifique, si le jeu ne va pas, on ne verra que ça. En revanche, un bon jeu, dans une image moyenne, ça passe nickel ! Le spectateur est transporté par l'acteur.
Ensuite, je nettoie ce qui techniquement est moche.
Mais il est vrai que le montage ne doit garder que le suc, l'excellence du tournage.
Quant à la musique, pour moi, elle est aussi importante que les autres aspects artistiques du film et du montage. En revanche un film, qui, à la base, ne fonctionne pas sans musique, ne trouvera dans la musique qu'une béquille. Et là, il n'y a plus d'équilibre...
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- Localisation : LYON [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/vendor/twig/twig/lib/Twig/Extension/Core.php on line 1107: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable
Je pense qu'un court-métrage doit être un film...
Le problème n'est pas le premier, qui peut avoir tous les défauts du monde, mais si tu veux faire un film pour les salles, pas de pitié : il faut le top !!!
Tu as déjà vu un vrai film avec le genre d'images dont je parle dans mon post ?
Sinon, je suis allé sur votre site : je n'ai vraiment rien contre les pratiques amateurs, bien au contraire ! C'est bien par là que tout le monde commence.
Mais comme en musique, il y a du chemin à faire entre les premiers accords "qui sonnent", et une tournée à l'année.
Beaucoup auront lâché l'affaire avant que les choses sérieuses n'arrivent, et puis un moment, pour ceux qui pensent qu'ils ont quelque chose à faire dans ce "bizness", viendra le temps des premiers vrais enjeux...
Il s'agira alors de faire du cinéma....
Le problème n'est pas le premier, qui peut avoir tous les défauts du monde, mais si tu veux faire un film pour les salles, pas de pitié : il faut le top !!!
Tu as déjà vu un vrai film avec le genre d'images dont je parle dans mon post ?
Sinon, je suis allé sur votre site : je n'ai vraiment rien contre les pratiques amateurs, bien au contraire ! C'est bien par là que tout le monde commence.
Mais comme en musique, il y a du chemin à faire entre les premiers accords "qui sonnent", et une tournée à l'année.
Beaucoup auront lâché l'affaire avant que les choses sérieuses n'arrivent, et puis un moment, pour ceux qui pensent qu'ils ont quelque chose à faire dans ce "bizness", viendra le temps des premiers vrais enjeux...
Il s'agira alors de faire du cinéma....
Modifié en dernier par Guido le 18 Nov 2008 21:37, modifié 4 fois.
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Pour toi les films ne sont pas destinées en priorité à raconter une histoire avec du langage filmique ? L'essentiel n'est pas la manière dont tu utilise les images pour créer du sens et de l'émotion ?
Dans ce cas là il est où, l'essentiel ? Dans un travelling propre ?
Dans ce cas là il est où, l'essentiel ? Dans un travelling propre ?
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Je vois ce que tu défends...
Mais l'expérience cinématographiqe ne se résume pas à la seule histoire...
L'alchimie est complexe, et tout le jeu consiste à fabriquer les conditions de cette expérience : si tu restes cohérent avec ton parti-pris de départ, pas de souci pour le spectateur qui accepte (ou non) ton univers.
Ensuite, il faut faire attention de ne pas faire retomber le soufflet !
Mais l'expérience cinématographiqe ne se résume pas à la seule histoire...
L'alchimie est complexe, et tout le jeu consiste à fabriquer les conditions de cette expérience : si tu restes cohérent avec ton parti-pris de départ, pas de souci pour le spectateur qui accepte (ou non) ton univers.
Ensuite, il faut faire attention de ne pas faire retomber le soufflet !
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Si je m'étais arrêté à l'aspect esthétique d'un film, je n'aurais jamais vu Festen, les idiots etc... je serai vraiment passé à coté de quelque chose! Ça me rappelle ce débat idiot qu'est le 35mm VS le numérique. Lequel fait le plus cinéma ? laisser moi rire, on s'en tape royalement.
je rejoint l'avis de Thorn sur la supériorité du jeu d'acteur sur l'esthétisme.
je rejoint l'avis de Thorn sur la supériorité du jeu d'acteur sur l'esthétisme.
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- Lully
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- Localisation : Lyon [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/vendor/twig/twig/lib/Twig/Extension/Core.php on line 1107: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable
PUDOVKIN
EDITING AS AN INSTRUMENT OF IMPRESSION
(Relational Editing)
We have already mentioned, in the section on editing of sequences, that editing is not merely a method of the junction of separate scenes or pieces, but is a method that controls the "psychological guidance" of the spectator. We should now acquaint ourselves with the main special editing methods having as their aim the impression of the spectator.
Contrast. Suppose it be our task to tell of the miserable situation of a starving man ; the story will impress the more vividly if associated with mention of the senseless gluttony of a well-to-do man.
On just such a simple contrast relation is based the corresponding editing method. On the screen the impression of this contrast is yet increased, for it is possible not only to relate the starving sequence to the gluttony sequence, but also to relate separate scenes and even separate shots of the scenes to another, thus, as It were, forcing flic spectator to compare the two actions ail the time, one strengthening the other.
The editing of contrast is one of the most effective, but also one of the commonest and most standardised, of methods, and so care should be taken not to overdo it.
Parallelism. This method resembles contrasts but is considerably wider. Its substance can be ex-plained more clearly by an example. In a scenario as yet unproduced a section occurs as follows:
a working man, one of the leaders of a strike, is condemned to death ; the execution is fixed for 5 a.m.
The sequence is edited thus : a factory-owner, employer of the condemned man, is leaving a restaurant drunk, he looks at his wrist-watch : 4 o'clock. The accused is shown he is being made ready to be led out. Again the manufacturer, he rings a door-bell to ask the time : 4.30.
The prison waggon drives along the street under heavy guard. The maid who opens the door the wife of the condemned is subjected to a sudden senseless assault. The drunken factory-owner snores on a bed, his leg with trouser-end upturned, his hand hanging down with wrist-watch visible, the hands of the watch crawl slowly to 5 o'clock. The workman is being hanged. In this instance two thematically unconnected incidents develop in parallel by means of the watch that tells of the approaching execution. The watch on the wrist of the callous brute, as it were connects him with the chief protagonist of the approaching tragic menty thus ever present in the consciousness of the spectator. This is undoubtedly an interesting method, capable of considerable development.
Symbolism. In the final scenes of the film Strike the shooting down of workmen is punctuated by shots of the slaughter of a bull in a stockyard.
The scenarist, as it were, desires to say : just as a butcher fells a bull with the swing of a pole-axe, so s cruelly and in cold blood, were shot down the workers.
This method is especially interesting because, by means of editing, it introduces an abstract concept into the consciousness of the spectator without use of a title.
Simultaneity. In American films the final section is constructed from the simultaneous rapid development of two actions, in which the outcome of one depends on the outcome of the other. The end of the present-day section of Intolerance , already quoted, is thus constructed.
The whole aim of this method is to create in the spectator a maximum tension of excitement by the constant forcing of a question,
such as, in this case : Will they be in time ? will they be in time ?
The method is a purely emotional one, and nowadays overdone almost to the point of boredom, but it cannot be denied that of all the methods of constructing the end hitherto devised it is the most effective.
Leit-motif (reiteration of theme}. Often it is interesting for the scenarist especially to emphasise the basic theme of the scenario. For this purpose exists the method of reiteration. Its nature can easily be demonstrated by an example. In an anti-religious scenario that aimed at exposing the cruelty and hypocrisy of the Church in employ of the Tsarist regime the same shot was several times repeated :
a church-bell slowly ringing and, superimposed on it, the title :
"The sound of bells sends into the world a message of patience and love."
This piece appeared whenever the scenarist desired to emphasise the stupidity of patience, or the hypocrisy of the love thus preached.
The little that has been said above of relational editing naturally by no means exhausts the whole abundance of its methods. It has merely been
important to show that constructional editing, a method specifically and peculiarly filmic, is, in the hands of the scenarist, an Important instrument of impression.
Careful study of its use in pictures, combined with talent, will undoubtedly lead to the discovery of new possibilities and, in conjunction with them, to the creation of new forms.
(First published as Number Three of a series of popular scientific
film handbooks by Kinopetchat, Moscow and Leningrad, 1926.)
EDITING AS AN INSTRUMENT OF IMPRESSION
(Relational Editing)
We have already mentioned, in the section on editing of sequences, that editing is not merely a method of the junction of separate scenes or pieces, but is a method that controls the "psychological guidance" of the spectator. We should now acquaint ourselves with the main special editing methods having as their aim the impression of the spectator.
Contrast. Suppose it be our task to tell of the miserable situation of a starving man ; the story will impress the more vividly if associated with mention of the senseless gluttony of a well-to-do man.
On just such a simple contrast relation is based the corresponding editing method. On the screen the impression of this contrast is yet increased, for it is possible not only to relate the starving sequence to the gluttony sequence, but also to relate separate scenes and even separate shots of the scenes to another, thus, as It were, forcing flic spectator to compare the two actions ail the time, one strengthening the other.
The editing of contrast is one of the most effective, but also one of the commonest and most standardised, of methods, and so care should be taken not to overdo it.
Parallelism. This method resembles contrasts but is considerably wider. Its substance can be ex-plained more clearly by an example. In a scenario as yet unproduced a section occurs as follows:
a working man, one of the leaders of a strike, is condemned to death ; the execution is fixed for 5 a.m.
The sequence is edited thus : a factory-owner, employer of the condemned man, is leaving a restaurant drunk, he looks at his wrist-watch : 4 o'clock. The accused is shown he is being made ready to be led out. Again the manufacturer, he rings a door-bell to ask the time : 4.30.
The prison waggon drives along the street under heavy guard. The maid who opens the door the wife of the condemned is subjected to a sudden senseless assault. The drunken factory-owner snores on a bed, his leg with trouser-end upturned, his hand hanging down with wrist-watch visible, the hands of the watch crawl slowly to 5 o'clock. The workman is being hanged. In this instance two thematically unconnected incidents develop in parallel by means of the watch that tells of the approaching execution. The watch on the wrist of the callous brute, as it were connects him with the chief protagonist of the approaching tragic menty thus ever present in the consciousness of the spectator. This is undoubtedly an interesting method, capable of considerable development.
Symbolism. In the final scenes of the film Strike the shooting down of workmen is punctuated by shots of the slaughter of a bull in a stockyard.
The scenarist, as it were, desires to say : just as a butcher fells a bull with the swing of a pole-axe, so s cruelly and in cold blood, were shot down the workers.
This method is especially interesting because, by means of editing, it introduces an abstract concept into the consciousness of the spectator without use of a title.
Simultaneity. In American films the final section is constructed from the simultaneous rapid development of two actions, in which the outcome of one depends on the outcome of the other. The end of the present-day section of Intolerance , already quoted, is thus constructed.
The whole aim of this method is to create in the spectator a maximum tension of excitement by the constant forcing of a question,
such as, in this case : Will they be in time ? will they be in time ?
The method is a purely emotional one, and nowadays overdone almost to the point of boredom, but it cannot be denied that of all the methods of constructing the end hitherto devised it is the most effective.
Leit-motif (reiteration of theme}. Often it is interesting for the scenarist especially to emphasise the basic theme of the scenario. For this purpose exists the method of reiteration. Its nature can easily be demonstrated by an example. In an anti-religious scenario that aimed at exposing the cruelty and hypocrisy of the Church in employ of the Tsarist regime the same shot was several times repeated :
a church-bell slowly ringing and, superimposed on it, the title :
"The sound of bells sends into the world a message of patience and love."
This piece appeared whenever the scenarist desired to emphasise the stupidity of patience, or the hypocrisy of the love thus preached.
The little that has been said above of relational editing naturally by no means exhausts the whole abundance of its methods. It has merely been
important to show that constructional editing, a method specifically and peculiarly filmic, is, in the hands of the scenarist, an Important instrument of impression.
Careful study of its use in pictures, combined with talent, will undoubtedly lead to the discovery of new possibilities and, in conjunction with them, to the creation of new forms.
(First published as Number Three of a series of popular scientific
film handbooks by Kinopetchat, Moscow and Leningrad, 1926.)
Modifié en dernier par Lully le 08 Fév 2010 14:09, modifié 4 fois.
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- Localisation : lyon pour le moment [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/vendor/twig/twig/lib/Twig/Extension/Core.php on line 1107: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable
je n'ai guère compris la notion de débat lancée, plus haut.
Lorsque Guido, parle de scrachter les mauvais rushes, pour faire avec les meilleurs. Il entend dans meilleurs ceux sur lesquels repose l'éthique préétablie du film court ou non, amateur ou non (en sachant que lorsque l'on se lance dans un travail on le fait en pro. (surtout s'il y a notion de spectateurs à la clef qui sont hors cercle amical!), soit comme un effet "blair witch", soit autre on va dire).
Les meilleurs des plans sont à travers les meilleurs, ceux où l'équipe a su répondre au dessein émotion, images, sons, techniques exploitées... du metteur en scène, où l'équipe à été équipe. Ce sur quoi repose depuis le scénario lui même et son livret de technique, le film lui même. Déroger à ceci lors du montage est comme rayée une parole.
C'est tout l'art et l'aspect génial du montage entre le monteur et le réalisateur (sous en tendant l'équipe entière). Car c'est aussi par le montage que naît le film.
Il faut parfois, mieux ne rien monter du tout, quand on peut le faire en hors prod., ou pouvoir retourner certaines choses quand on le peut.
C'est aussi ces particularités possibles en court métrage, qui permet à celui-ci de pouvoir être peaufiner.
Il existe aussi une sorte de montage en sus des films, les bonus, reprenants des rushes à éjecter, mais que le monteur et réalisateur on voulu garder, par retour en remerciement à l'équipe et ambiance du tournage et pour le spectateur, lorsque l'on connaît déjà un peu le regard d'icelui sur notre travail.
Lorsque Guido, parle de scrachter les mauvais rushes, pour faire avec les meilleurs. Il entend dans meilleurs ceux sur lesquels repose l'éthique préétablie du film court ou non, amateur ou non (en sachant que lorsque l'on se lance dans un travail on le fait en pro. (surtout s'il y a notion de spectateurs à la clef qui sont hors cercle amical!), soit comme un effet "blair witch", soit autre on va dire).
Les meilleurs des plans sont à travers les meilleurs, ceux où l'équipe a su répondre au dessein émotion, images, sons, techniques exploitées... du metteur en scène, où l'équipe à été équipe. Ce sur quoi repose depuis le scénario lui même et son livret de technique, le film lui même. Déroger à ceci lors du montage est comme rayée une parole.
C'est tout l'art et l'aspect génial du montage entre le monteur et le réalisateur (sous en tendant l'équipe entière). Car c'est aussi par le montage que naît le film.
Il faut parfois, mieux ne rien monter du tout, quand on peut le faire en hors prod., ou pouvoir retourner certaines choses quand on le peut.
C'est aussi ces particularités possibles en court métrage, qui permet à celui-ci de pouvoir être peaufiner.
Il existe aussi une sorte de montage en sus des films, les bonus, reprenants des rushes à éjecter, mais que le monteur et réalisateur on voulu garder, par retour en remerciement à l'équipe et ambiance du tournage et pour le spectateur, lorsque l'on connaît déjà un peu le regard d'icelui sur notre travail.
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je suis d'accord sur le fait d'entendre "meilleurs rushes" au sens des plus représentatifs de ce qu'on cherche à faire passer. pas au sens des plus beaux ou des plus propres, on est d'accord.
lorsque j'ai fini le montage de mon dernier film "L'étiquette incertaine" je l'ai projeté le plus possible puis en récoltant les réactions je l'ai remonté, et j'ai dû changer la voix-off et retourner deux scènes pour que ce que les gens voient aille bien dans la direction que j'avais voulu lui donner au départ.
c'est l'idéal de pouvoir retourner. mais faire avec ce qu'on a, ça fait aussi partie du jeu
lorsque j'ai fini le montage de mon dernier film "L'étiquette incertaine" je l'ai projeté le plus possible puis en récoltant les réactions je l'ai remonté, et j'ai dû changer la voix-off et retourner deux scènes pour que ce que les gens voient aille bien dans la direction que j'avais voulu lui donner au départ.
c'est l'idéal de pouvoir retourner. mais faire avec ce qu'on a, ça fait aussi partie du jeu
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