La région Rhône Alpes et Imaginove sont heureux de vous inviter dans le cadre du
Festival International du Court Métrage ! !


Retrouvez nous sur le stand commun Régions PACA et Rhône Alpes à CLERMONT-FERRAND
pour le cocktail du 06 février à 17h15 !

et participez aux trois petits déjeuners organisés sur les thèmes suivants :


« Ce qu’attendent les diffuseurs », Mardi 05 février, 09h30,
« Quelles formations pour le court ? », Mercredi 06 février, 09h30
« Le statut d’auteur et les contrats », Jeudi 07 février, 09h30

(Invitations cocktail et petits déjeuners à télécharger ici : http://www.imaginove.fr/Agenda.422+M55be5c80461.0.html)

le festival de Clermont est le plus, pour ma part, exécrable de France.
Car on ne peut regarder je ne sais combien de films d'affilé, sans compter ceux qui se ressemblent en images et dont il n'y a que les histoires qui changent et que l'on ne peut pas toujours retenir le nom de chaque réalisateur surtout si en plus on les voit presque d'affilé.
Tenir une heure de différents court métrages est déjà compliqué pour mon esprit qui aime à profiter et analyser chaque films. Cependant j'aime trop le cinéma pour pouvoir voir plusieurs courts d'affilé. Deux par heure (au niveau des courts, bien entendu)serait amplement suffisant.

Clermont, ce n'est pas seulement des projections de films, mais ce sont aussi des rencontres, le moyen de discuter avec des prod, des diffuseurs, des comédiens, des techniciens, des conférences, etc...

C'est un festival militant qui se bat avant tout pour un court-métrage d'auteur, un court-métrage qui a une valeur en tant qu'oeuvre à part entière et pas seulement comme carte de visite pour le long ; un festival pour que le film court puisse continuer à vivre malgré les problèmes de productions que nous rencontrons aujourd'hui.

Ce n'est pas un festival élitiste qui, sous le faux prétexte d'une pseudo qualité, n'accepte pas la vidéo. Au contraire, Clermont accepte les films tournés en vidéos, en diffuse, et même en prime !

Clermont ne fait pas payer de droits d'inscriptions et est ouvert à tous.

Le film expérimental, le documentaire, l'animation y ont une vraie place et c'est grâce à Clermont que certains réals ont réussis à se faire un nom.

Enfin, chaque film envoyé à Clermont (même ceux qui ne sont pas sélectionnés) est répertorié, listé, et présenté dans le catalogue du festival.

Tout passionné du court-métrage se doit d'aller passer au moins une journée au Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand !

Et si la qualité de la sélection d'une année à l'autre varie, ce n'est pas seulement la faute des sélectionneur, mais aussi des productions qui ne produisent peur être pas toujours des films de grande qualité...

Le site :

je le sais tout cela Thorn. Je sais qu'il n'y a pas que de la diffusion et qu'elle est très eclectique. Que ce festival n'est pas justement que de la diffusion mais d'autres choses intéressantes. Justement je dois y aller un jour soit mardi soit jeudi pour différentes raisons, même si j'aurai aimé y être plus de journées.

Je sais Thorn qu'un festival et davantage celui de Clermont, c'est en tant que réalisateur d'être repéré par des producteurs. Et que pour les producteurs le fait de diffuser plusieurs courts d'affilé et d'en présenter un grand panel par vidéothèque ou autre, leur sert pour cibler selon leur démarche et éthique des films.

Lorsque je dis que le festival est le plus exécrable, c'est pourtant pour dire que c'est celui que je trouve le meilleur.

Seulement, je parlais en tant que cinéphile et réalisatrice pour appuyer sur le fait qu'un court métrage a autant le droit d'être regardé comme un long métrage. Et qu'il faudrait trouver un système pour faire valoir les courts métrages comme une oeuvre au même titre qu'un long, comme le sont les nouvelles vis à vis des romans.
Alors peut-être dans une sorte de festival qui aurait une autre politique que les festivals proposés.

Car cela arrive à tout à chacun, lorsqu'il lit un recueil de nouvelles, d'en lire une par jour ou voire une par semaine le temps de la comprendre voire même de faire différentes recherches dans d'autres livres, musiques et autre, le tout afférent à la nouvelle lu. Et ceci de même pour un film.

Et oui, certes lorsque je vais pour regarder un film, j'aime pouvoir prendre du temps de l'appriécier.

Cependant j'irai à Clermont pour piocher ce que je l'espère, me sera nécessaire pour la suite. Ce qui ne veut pas dire pour autant que je n'y verrai aucun film, si jamais j'en trouve le temps en une journée.

En guise de conclusion à ce 30ème anniversaire, je vous renvoie au site arte :


Mais aussi à une compilation de reportages sur le court-métrage français :

Quand je pense qu'en y allant un seul jour, et en me tapant deux séances (compétition internationale, faut pas déconner quand même), je suis tombé sur le prix du public (autant dire le meilleur court du festival car c'est le public qui fait le cinéma faut pas l'oublier quand même, au final), je me dis vraiment que ça cassait pas des briques... Pour résumer, "The Wednesdays" était le seul film sur les 10 que j'ai vu qui nous a bien fait marré et qui ne s'est pas fini soit par une indifférence générale du public soit par des sifflements (première fois que je vois ça à Clermont plusieurs fois dans une même séance)
Heureusement qu'il y a CLEMRONT !!!
La vitrine du court.

j'y suis allée aussi une journée. Entre écoute conférence de deux trois réalisateurs vis à vis de leurs films où l'on se demandait parfois le pourquoi ils avaient réalisé un film, et juste à côté la salle diffusant des films où le public faisait plus figure de film que certains films.
Quelques idées cependant trainaient par ci par là, idées-traces passées volatiles aux tréfonds ou aux angles de certaines images. Si le voyage côté cinéma n'a pas cassé des briques, j'aurai quand même fait connaissance avec une auvergante. Ca servira peut-être un jour si j'ai besoin de tourner au tréfond de l'auvergne.

C'est au moins ça qu'est bien à Clermont quand t'es real ou autre, c'est que tu peux faire une semaine de festoche sans perdre une minute (rdv, entretiens, rencontres, contacts, etc.) et sans voir un seul film...