Une première dans l’Est : le très parisien festival Némo dans le Jura

La création d’images numériques est connue du grand public par l’univers des jeux vidéo, désormais d’une extrême fidélité figurative (Final Fantasy), autant que par les films d’animation. Pour mémoire, Tron en 1982, utilise déjà l’image numérique, puis Toy Story, l’Age de Glace, pour citer quelques références crées par la magie du pixel et de la souris.

Depuis six ans, les « nouvelles images expérimentales » en technologies numériques sont présentes au Festival Némo en région parisienne. Némo est, sans préjugé et libéré de l’artistiquement correct, ouvert à tous avec une formule rituelle : «Entrée libre, dans la limite des places disponibles». Si certains créateurs parmi les plus pointus et les plus radicaux de la planète y sont représentés, l’objectif prioritaire est de faire découvrir cet univers à un large public. A ce titre, pour la première fois, la diffusion aura lieu en Franche-Comté, loin de la capitale. À l’initiative conjointe d’Arcadi (producteur de Némo, soutien financier de cette décentralisation) et de l’Ecole Nationale d’Industrie Laitière et des Biotechnologies de Poligny (39), un ensemble de partenaires permettra 4 projections dans le Triangle d’Or jurassien. Celles-ci présenteront une sélection des meilleurs courts métrages diffusés au Festival Némo depuis 6 ans.

Les créations proposées sont d’une diversité étonnante tant du point de vue artistique et technologique que de celui des sujets abordés, qu’ils soient purement figuratifs ou non. Les sites de projections jurassiens seront atypiques, à chacun de choisir son lieu et son ambiance.

Pour le programme et pour plus d'informations :

www.enil.fr/nemo (Franche-Comté) ou www.chateaupecauld.com (Arbois) ou sur le site de la maison de production : www.arcadi.fr