Nous recherchons des regisseurs pour participer gracieusement ( mais défrayé) au tournage du matin va venir qui se deroulera à Lyon et Aix-les-bains du 18au 28 mai.
"Le matin va venir" est produit par Aurora Films avec une aide de la région Rhône Alpes. Les précédents films d'Emilie Lamoine ont été sélectionnés dans plusieurs festivals (Angers, Pantin, Rennes, Paris Tout court, ...) et le second, "sarahetclara", sera diffusé sur France 3 le 5 juin 2006. J'espère que ce film-ci aura le même parcours, en mieux !
SYNOPSIS : Un soir d'été, Madeleine, huit ans, promène son chien dans le parc d'un hôtel. Elle y fait la rencontre troublante d'un jeune homme inquiétant, Laurent Pasquier, qui sera accusé d'un meurtre dont la petite fille est témoin cette nuit là. Dix ans plus tard, ce souvenir hante encore la jeune femme qu'est devenue Madeleine. Elle s'en libérera lorqu'elle en aura recollé les fragments épars.
le matin va venir
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- Enregistré le : 27 Oct 2005 20:54
- Localisation : LYON [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/vendor/twig/twig/lib/Twig/Extension/Core.php on line 1107: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable
Oulà ! On est en pleine polémique, ici...
Depuis longtemps déjà, le court est une activité semi-clandestine ! Les gens qui travaillent à la fabrication de ces films ont toujours eu des statuts à la limite (inférieure) de la légalité, ce qui n'empêchait pas l'enthousiasme et la créativité... On veut aujourd'hui payer de manière systématique tous les intervenants (10% au dessus du SMIC...).
Mais quels intervenants ?
Ceux qui sont déjà opérationnels, forcément, puisque les nouvelles contraintes de budget et de déclaration de salaire vont forcer les équipes à se rapprocher de la "productivité" de l'industrie du téléfilm... Mais d'où viendront ces "pros" au smic+10% ? Des super-écoles de cinéma ? Des super-BTS audiovisuels ? Des super-écoles de réalisation privées ? ou bien d'une formation de terrain à la super-école du court-métrage ?
La question fondamentale de la poule et de l'œuf, toujours ... Par où commencer ces réformes, et pour aller où ?
Quant aux financements, cela fait longtemps que tout le monde sait l'hypocrisie du système. Les aides sont sensées être un complément de financement. Les 30 000 € d'une aide régionale ne devraient représenter qu'un tiers du budget global... Ces aides doivent être dépensée à 150 % (!) sur la région...
Qui peut le faire, sachant que ces aides sont bien souvent la seule source d'argent du film ?
Qui demande réellement des comptes ? PERSONNE !!!
Quel producteur en France peut résister à un contrôle "dans les règles" ? AUCUN !!!
Car la production est très loin des normes ISO 9000, chaque film est fait de bricolage et de petits arrangements...
Personne n'est dupe mais tout le monde se tait : l'essentiel est ailleurs !
... et demander la pendaison de tous ces producteurs "malhonnêtes" qui ne payent pas les intervenants ne me semble pas la bonne attitude actuellement.
La phase de changements en profondeur que tout le monde demande se fera dans le dialogue et la réflexion. Les enjeux sont vitaux et concernent toute la filière : l'état et les régions (en tant que principaux financeurs), les centres de formation, les producteurs, et les diffuseurs !
FAITES DES FILMS ET DES BONS !!!
Depuis longtemps déjà, le court est une activité semi-clandestine ! Les gens qui travaillent à la fabrication de ces films ont toujours eu des statuts à la limite (inférieure) de la légalité, ce qui n'empêchait pas l'enthousiasme et la créativité... On veut aujourd'hui payer de manière systématique tous les intervenants (10% au dessus du SMIC...).
Mais quels intervenants ?
Ceux qui sont déjà opérationnels, forcément, puisque les nouvelles contraintes de budget et de déclaration de salaire vont forcer les équipes à se rapprocher de la "productivité" de l'industrie du téléfilm... Mais d'où viendront ces "pros" au smic+10% ? Des super-écoles de cinéma ? Des super-BTS audiovisuels ? Des super-écoles de réalisation privées ? ou bien d'une formation de terrain à la super-école du court-métrage ?
La question fondamentale de la poule et de l'œuf, toujours ... Par où commencer ces réformes, et pour aller où ?
Quant aux financements, cela fait longtemps que tout le monde sait l'hypocrisie du système. Les aides sont sensées être un complément de financement. Les 30 000 € d'une aide régionale ne devraient représenter qu'un tiers du budget global... Ces aides doivent être dépensée à 150 % (!) sur la région...
Qui peut le faire, sachant que ces aides sont bien souvent la seule source d'argent du film ?
Qui demande réellement des comptes ? PERSONNE !!!
Quel producteur en France peut résister à un contrôle "dans les règles" ? AUCUN !!!
Car la production est très loin des normes ISO 9000, chaque film est fait de bricolage et de petits arrangements...
Personne n'est dupe mais tout le monde se tait : l'essentiel est ailleurs !
... et demander la pendaison de tous ces producteurs "malhonnêtes" qui ne payent pas les intervenants ne me semble pas la bonne attitude actuellement.
La phase de changements en profondeur que tout le monde demande se fera dans le dialogue et la réflexion. Les enjeux sont vitaux et concernent toute la filière : l'état et les régions (en tant que principaux financeurs), les centres de formation, les producteurs, et les diffuseurs !
FAITES DES FILMS ET DES BONS !!!
Des retours, des retours...
Ben par exemple, si je prends le cas de mon film, financé par la commission de novembre dernier, on en est toujours à attendre de compléter le budget. Il ne pourra pas être tourné sans financements complémentaires, donc pour l'instant le dossier galère. Si on a l'aide du CNC et un préachat par une chaîne, ce sera possible de tourner comme il faut en jouant le jeu et en suivant les règles imposées... sinon, c'est mort.
Et ce serait hyper frustrant d'avoir décroché une aide pour finalement ne même pas pouvoir l'utiliser...
Donc en attendant, on croise tous les doigts qu'on peut croiser. Pas facile pour marcher.
Et ce serait hyper frustrant d'avoir décroché une aide pour finalement ne même pas pouvoir l'utiliser...
Donc en attendant, on croise tous les doigts qu'on peut croiser. Pas facile pour marcher.
Prémisses - Association de scénaristes - http://www.premisses.fr
encore une question innocente, mais si on a que le financement de la région, on peut néanmoins l'utiliser, non ?
reste la question de justifier des dépenses de 150% le budget alloué...
je pose une hypothèse: si vous vous louez du matériel, et ce en participation: n'est-il pas une justification valable ?
en tous cas je l'espère, sinon... j'sais pas comment j'vais faire...
reste la question de justifier des dépenses de 150% le budget alloué...
je pose une hypothèse: si vous vous louez du matériel, et ce en participation: n'est-il pas une justification valable ?
en tous cas je l'espère, sinon... j'sais pas comment j'vais faire...
Question brute de décoffrage : on parle d'aides pouvant aller jusqu'à 30 000 euros de la région... Pour avoir un ordre de grandeur, quel est le montant total moyen d'un court métrage "moyen" qui rémunèrerait l'ensemble de ses salariés et dont le tournage durerait une semaine ? On parle en dizaines de millers d'euros ou en centaine ?
PS) désolé de polluer le post qui à l'origine ne s'orientait pas là dessus...
PS) désolé de polluer le post qui à l'origine ne s'orientait pas là dessus...
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