SALON "CINEMA Z"
Posté : 21 Jan 2006 21:29
Le Cinéma Z
Selon « Wikipedia » :
Avec la crise économique de 1929, le nombre de spectateurs diminue dans les salles : les majors (grandes compagnies de production) de Hollywood décident de créer un double billet. Pour le prix d'une entrée, les spectateurs peuvent voir deux films : un grand (la série A) et un petit. C'est le début des films de série B, dont les principaux objectifs sont d'être peu chers à produire, rapides à faire, pas trop longs (entre 50 et 70 minutes) et lucratifs.
À partir de 1965, le super 8 devient accessible au grand public. C'est la vraie naissance du cinéma amateur. Ce cinéma comprendra par la suite les films « de série Z », car réalisés avec encore moins de moyens que les films de série B. Comme le super 8, son infrastructure très légère, et son coût moindre, la vidéo, d'abord très lourde et réservée à un usage « professionnel », deviendra dans les années 1980 un médium privilégié, notamment pour les jeunes créateurs, permettant de faire par exemple des « journaux intimes filmés » (voir par exemple les films de Jonas Mekas, Lionel Soukas, « No Sex Last Night » de Sophie Calle ou bien « Demain et encore demain », « journal 1995 » de Dominique Cabréra).
Il est à noter que les dénominations « série B » et « série Z », bien que dénotant un manque de moyen, ne sont pas nécessairement péjoratives et sont parfois revendiquées comme une contre-culture, par des cinéastes refusant d'entrer dans le moule des majors. Parmi les réalisateurs célèbres de séries Z, on peut citer par exemple Ed Wood, Roger Corman (qui lança Francis Ford Coppola, Martin Scorsese, Joe Dante et Jack Nicholson) et Peter Jackson bien avant « Le Seigneur des anneaux », mais aussi Jesus Franco ou le grand Jean Rollin.
Dans ce salon, je souhaite ainsi faire partager l’une de mes passions (ou vice) pour le « cinéma Z ». Je vais donc vous conseiller quelques chefs d’œuvres du genre.
Ces films sont bien évidement à regarder au second (ou troisième) degré. La magie de ces œuvres, c’est que les réalisateurs sont tout à fait sérieux quant à l’approche artistique de leur film. Ces films ne sont pas des caricatures. Ils sont sérieux, et c’est pour cela que c’est excellent.
Une véritable industrie s’est crée autour du « cinéma Z » ou des sociétés de prod. comme Eurociné ont fait fortune grâce à la rentabilité incroyable de ces productions. On peut aussi y retrouver des comédiens « en perte de vitesse » comme Marc Hamill ou Telly Savalas.
Finalité professionnelles pour les uns, fin de carrière, ou nouvelle approche cinématographique pour les autres, toute la magie du « cinéma Z » tient en ce que le réalisateur ne se rend justement pas compte qu’il réalise du « cinéma Z ». De purs instants de bonheur en perspective…
Selon « Wikipedia » :
Avec la crise économique de 1929, le nombre de spectateurs diminue dans les salles : les majors (grandes compagnies de production) de Hollywood décident de créer un double billet. Pour le prix d'une entrée, les spectateurs peuvent voir deux films : un grand (la série A) et un petit. C'est le début des films de série B, dont les principaux objectifs sont d'être peu chers à produire, rapides à faire, pas trop longs (entre 50 et 70 minutes) et lucratifs.
À partir de 1965, le super 8 devient accessible au grand public. C'est la vraie naissance du cinéma amateur. Ce cinéma comprendra par la suite les films « de série Z », car réalisés avec encore moins de moyens que les films de série B. Comme le super 8, son infrastructure très légère, et son coût moindre, la vidéo, d'abord très lourde et réservée à un usage « professionnel », deviendra dans les années 1980 un médium privilégié, notamment pour les jeunes créateurs, permettant de faire par exemple des « journaux intimes filmés » (voir par exemple les films de Jonas Mekas, Lionel Soukas, « No Sex Last Night » de Sophie Calle ou bien « Demain et encore demain », « journal 1995 » de Dominique Cabréra).
Il est à noter que les dénominations « série B » et « série Z », bien que dénotant un manque de moyen, ne sont pas nécessairement péjoratives et sont parfois revendiquées comme une contre-culture, par des cinéastes refusant d'entrer dans le moule des majors. Parmi les réalisateurs célèbres de séries Z, on peut citer par exemple Ed Wood, Roger Corman (qui lança Francis Ford Coppola, Martin Scorsese, Joe Dante et Jack Nicholson) et Peter Jackson bien avant « Le Seigneur des anneaux », mais aussi Jesus Franco ou le grand Jean Rollin.
Dans ce salon, je souhaite ainsi faire partager l’une de mes passions (ou vice) pour le « cinéma Z ». Je vais donc vous conseiller quelques chefs d’œuvres du genre.
Ces films sont bien évidement à regarder au second (ou troisième) degré. La magie de ces œuvres, c’est que les réalisateurs sont tout à fait sérieux quant à l’approche artistique de leur film. Ces films ne sont pas des caricatures. Ils sont sérieux, et c’est pour cela que c’est excellent.
Une véritable industrie s’est crée autour du « cinéma Z » ou des sociétés de prod. comme Eurociné ont fait fortune grâce à la rentabilité incroyable de ces productions. On peut aussi y retrouver des comédiens « en perte de vitesse » comme Marc Hamill ou Telly Savalas.
Finalité professionnelles pour les uns, fin de carrière, ou nouvelle approche cinématographique pour les autres, toute la magie du « cinéma Z » tient en ce que le réalisateur ne se rend justement pas compte qu’il réalise du « cinéma Z ». De purs instants de bonheur en perspective…